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Bilan 2013/14 : Les déceptions de la saison (5/6)

Dexter Finale - Bilan 2013/14 : Les déceptions de la saison (5/6)

Pour faire le bilan de cette saison 2013-14 qui vient de s’achever, la rédaction de Critictoo va répondre à 6 questions afin de mettre en avant les réussites, les échecs, nos déceptions et nos surprises. Ainsi, après les séries qu’il fallait voir cette saison, nos cènes préférées, ce qui aurait dû faire plus parler et les meilleurs personnages, on poursuit donc avec les déceptions de cette saison.

Fabien

Quand on parle de déception cette saison, la conclusion de Dexter est la première chose qui me vient en tête. Ce n’est pas que j’attendais encore grand-chose de la série à ce niveau, elle était sur le déclin depuis un moment. Malgré tout, après m’être investi dans cette histoire pendant tant d’années, j’espérais au moins quelque chose de plus consistant. Que Dexter survive ou non n’était même pas un problème, mais les scénaristes ont simplement choisi de jouer la sécurité. Ils ont offert un antagoniste sans intérêt à Dex pour mieux faire le ménage et laisser derrière lui une table bien propre.

Dans une moindre mesure, Supernatural fut également décevante. Trop de bonnes idées mal exploitées à cause de routines fatiguées qui n’ont plus lieu d’être. Ce n’est pas encourageant pour la suite, tout particulièrement maintenant que le show est plus proche que jamais de sa conclusion.

Anthony

Les morts incessantes des personnages de The Vampire Diaries ! C’est une série plaisante à suivre. Il y a du fantastique, du suspense (quoique un peu moins ces dernières années), de l’humour, de la romance et j’en passe. Le show possède une mythologie plutôt bien fournie, mais qui piétine un peu depuis le départ (nécessaire) de Klaus et sa fratrie. Et les scénaristes, qui ont l’air d’être arrivés au bout de leurs idées, se répètent un peu trop souvent. Après avoir épuisé Katherine jusqu’à la moelle, ils ont sorti de derrière leurs fagots l’intrigue bancale des Travelers. Intrigue dont la finalité montre qu’elle n’avait pas vraiment de but si ce n’est redistribuer les cartes pour la saison prochaine, à savoir ressusciter ENCORE certains personnages et en tuer ENCORE d’autres. À force d’utiliser ce procédé qui consiste à évincer un ou plusieurs membres du casting pour mieux les faire revenir quelques semaines ou mois plus tard, l’équipe créative annihile complètement l’effet dramatique que ce type de scène peut avoir, et c’est bien dommage.

Carole

Ayant arrêté Dexter il y a déjà quelques années, je suis clairement passée à côté de quelque chose, et j’en suis plutôt ravie.

Par contre, je n’ai pu être épargnée par le retour express et raté d’Arrested Development, orchestré par Netflix. La quatrième saison vient donc entachée la qualité de la série pourtant culte et qui n’avait vraiment pas besoin de cela. Je ne faisais pas partie de ceux qui voulaient de nouveaux épisodes, mais je regrette sincèrement qu’elle soit revenue en si petite forme. Au final, pour moi, cette saison 4 n’existe pas vraiment dans ma tête.

Enfin, bien que je n’en attendais strictement rien, Agents of SHIELD a trouvé le moins d’être une série hautement frustrante par le peu de choses qu’elle fut capable d’accomplir. Il aura fallu attendre Captain America : Winter Soldier pour qu’elle devienne regardable (et il y a encore de la marge de manoeuvre pour en faire un bon show). Je ne vous parle pas de l’ignoble conclusion du méchant, qui a pensé que c’était une bonne idée de faire de l’humour à ce moment-là ?

Nolwenn

Dans la grande déception de l’année, je citerais The Walking Dead. Pour être honnête, j’avais fini la 3ème saison en trainant des pieds, mais en espérant que l’arrivée de sang neuf dans le groupe de Rick allait changer les choses. L’hécatombe de ces illustres inconnus et les épisodes consacrés exclusivement au Gouverneur ont eu raison de ma patience. À chaque fois que l’idée m’effleurait de prendre le temps de me réinvestir dans la série, je survolais la critique sur le site et l’envie repartait aussitôt ! J’ajouterais également la petite forme d’Hawaii Five-0 qui m’a presque donné envie d’abandonner ce qui était pour moi un divertissement sans prise de tête.

Autre déception : la programmation de certaines séries que les networks décident de découper comme des saucissons. Je passe sur les nombreux hiatus qui empoissonnent notre calendrier de visionnage pour ne parler que de cette désagréable manie de découper en deux une série de 16 épisodes, comme Rizzoli & Isles par exemple. 12 épisodes à l’été 2013 et 4 l’année suivante : à peine étais-je à nouveau rentrée dans la série qu’elle faisait son season finale, comment ne pas se sentir frustrée ?

Believe 1x01 - Bilan 2013/14 : Les déceptions de la saison (5/6)

Cyril

Il y avait beaucoup de séries que j’attendais pour cette nouvelle saison, mais rares sont celles qui m’ont déçu comme la série Believe. Sur le papier, tout semblait parfait. Un réalisateur de renom ; un producteur expérimenté ; et une histoire fantastique intrigante et poétique. Malheureusement, dans la pratique, la série ne fut jamais à la hauteur de ce qu’elle avait promis. Bien que le potentiel soit effectivement présent dès le départ, les événements n’évoluèrent jamais de la façon escomptée. Aux points que les mésaventures de Bo et Tate n’arrivèrent jamais à réellement me séduire. En fait, il y avait quelque chose d’extrêmement froid dans la manière dont la série était réalisée. Comme si elle avait été faite en usine et que l’élément essentiel qu’on devait lui injecter était manqué. L’âme de la série était presque inexistante et, dans ce cas, aussi belle et touchante puisse être l’histoire, ce ne fut qu’une suite de déceptions après une autre. Un terrible raté pour une idée qui aurait rapidement pu devenir celle à ne pas manquer.

Thomas

D’habitude très friand des comédies atypiques, J’ai (re)découvert l’usure des concepts des derniers chefs d’œuvres humoristiques. Community et Archer pour les citer, dont je ne me lassais pas de voir et revoir les premières saisons ne m’ont finalement arraché que peu d’éclats de rire cette saison. Toujours charmantes, parfois encore brillantes, elles n’auront – selon moi – pas saisi l’opportunité qu’elles avaient toutes les deux de réinventer leurs mythologies alors que leurs saisons respectives s’engageaient dans cette voie. Un petit gâchis, mais évidemment, si je me suis moins amusé devant Community cette année, je ne peux être qu’attristé par son annulation, car, avouons-le, elle était le dernier bijou pop culture de la télé américaine mainstream. Et rien que pour ça : GO GREENDALE!!!

Maxime

Clairement, Game of Thrones en son entier. Cette quatrième saison est un raté – presque – total. Alors qu’en saisons 1 et 2, elle savait insuffler de l’épique, de l’héroïsme et de l’ambiguïté dans un contexte particulièrement complexe, elle ne se repose désormais que sur des schémas prédéfinis – dont le fameux et détestable climax du neuvième épisode – qui desservent les personnages. Ces derniers ne semblent aller que dans la direction du prochain événement, délaissant un développement sur la durée. D’accord, le casting multiple n’aide pas, mais le traitement de Daenerys ou Jon en devient vraiment pénible. King’s Landing ou encore Arya parviennent à maintenir un intérêt, mais pour combien de temps ?